• Je viens vous souhaiter une bonne journée à tous
    Gros bisous 


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  • Viens dans mon île
    Viens dans mon île, viens
    Aux caresses des vagues,
    L'émeraude des algues
    Offrent perles et bagues
    Sur écrin de satin.
    Viens dans mon île, viens.
    Dans le creux d'un rocher
    Tu pourras te coucher
    En pure nudité
    Comme au premier matin.
    Viens dans mon île, viens
    Mordre aux fruits du soleil
    Laisser couler le miel
    Dans ta gorge au réveil
    Quand le phare s'éteint.
    Vient dans mon île vient.
    Ici le ciel est bleu
    Il tombe dans les yeux
    Rend silencieux
    Les souvenirs chagrins.
    Viens dans mon île viens
    Où guitare et chanson
    Font l'amour sans façon
    Parfument de frissons
    D'anis de romarin.
    Viens dans mon ile, viens
    Sur les paillettes d'or
    Du lit de sable 'on dort
    Se moquant de la mort.
    De l’hier du lendemain

    Anita 


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  • Nuit D'été
    Le violon, d'un chant très profond de tristesse,
    Remplit la douce nuit, se mêle aux sons des cors,
    Les sylphes vont pleurant comme une âme en détresse,
    Et les cœurs des arbres ont des plaintes de morts.
    Le souffle du Veillant anime chaque feuille ;
    Aux amers souvenirs les bois ouvrent leur sein ;
    Les oiseaux sont rêveurs ; et sous l'œil opalin
    De la lune d'été ma Douleur se recueille...
    Lentement, au concert que font sous la ramure
    Les lutins endiablés comme ce Faust ancien,
    Le luth dans tout mon cœur éveille en parnassien
    La grande majesté de la nuit qui murmure
    Dans les cieux alanguis un ramage lointain,
    Prolongé jusqu'à l'aube, et mourant au Matin.

    Émile Nelligan 


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  • Très bonne journée à vous mes ami(es)
    Gros bisous 


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  • Sensation
    Par les soirs bleus d’été, j’irai dans les sentiers,
    Picoté par les blés, fouler l’herbe menue :
    Rêveur, j’en sentirai la fraîcheur à mes pieds.
    Je laisserai le vent baigner ma tête nue.
    Je ne parlerai pas, je ne penserai rien :
    Mais l’amour infini me montera dans l’âme,
    Et j’irai loin, bien loin, comme un bohémien,
    Par la Nature, – heureux comme avec une femme.

    Arthur Rimbaud 


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