• Bon jeudi...

    Très bonne journée à vous mes ami(es)
    Gros bisous

    La fin de la journée...


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  • Journée d'hiver...

    Petit cygne
    Avez-vous vu le berceau blanc
    Du petit cygne sur l'étang,
    Berceau de vair, berceau de plumes
    Que l'eau berce comme la lune ;
    Oui, ce berceau qui se balance
    Blanc sur des palmes de silence,
    Et qui avance, et qui recule
    Sur l'eau couleur de renoncule,
    Et qui flotte sur des étoiles
    En dérivant comme des voiles.
    L'avez-vous vu ce berceau blanc
    Et le petit cygne dedans,
    Bercé, balancé, avançant
    Les yeux mi-clos, le bec au vent,
    Heureux, heureux comme un enfant
    Sur le dos blanc de sa maman.

    Maurice Carême

    La fin de la journée...


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  • Bon mardi...

    Je viens vous souhaiter une bonne journée à tous
    Gros bisous

    La fin de la journée...


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  • La fin de la journée...

    La fin de la journée
    Sous une lumière blafarde
    Court, danse et se tord sans raison
    La Vie, impudente et criarde.
    Aussi, sitôt qu'à l'horizon
    La nuit voluptueuse monte,
    Apaisant tout, même la faim,
    Effaçant tout, même la honte,
    Le Poète se dit: «Enfin!
    Mon esprit, comme mes vertèbres,
    Invoque ardemment le repos;
    Le cœur plein de songes funèbres,
    Je vais me coucher sur le dos
    Et me rouler dans vos rideaux,
    O rafraîchissantes ténèbres!»

    Charles Baudelaire

    La fin de la journée...


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  • Hiver
    Non, ce n'est pas l'été, dans le jardin qui brille,
    Où tu t'aimes de vivre, où tu ris, cœur d'enfant !
    Où tu vas demander à quelque jeune fille,
    Son bouquet frais comme elle et que rien ne défend.
    Ce n'est pas aux feux blancs de l'aube qui t'éveille,
    Qui rouvre à ta pensée un lumineux chemin,
    Quand tu crois, aux parfums retrouvés de la veille,
    Saisir déjà l'objet qui t'a dit : " A demain ! "
    Non ! ce n'est pas le jour, sous le soleil d'où tombent
    Les roses, les senteurs, les splendides clartés,
    Les terrestres amours qui naissent et succombent,
    Que tu dois me rêver pleurante à tes côtés :
    C'est l'hiver, c'est le soir, près d'un feu dont la flamme
    Eclaire le passé dans le fond de ton âme.
    Au milieu du sommeil qui plane autour de toi,
    Une forme s'élève ; elle est pâle ; c'est moi ;
    C'est moi qui viens poser mon nom sur ta pensée,
    Sur ton cœur étonné de me revoir encore.

    Marceline Desbordes-Valmore

    L'orgueil...


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