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    Promenade blanche de vieille France
     L’écrasement de la neige sous les bottes
     Les branches cassées sur le chemin
     Le cliquetis régulier de quelques gouttes s’échappant des stalactites de glace
     Des flocons perdus aux quatre vents tombent des arbres aplatis
     Les cheminées dégagent des parfums de tarte de grand mère
     Les chalets chauds au pied des pentes raides
     ou s’étirent jusqu’au firmament les grands sapins
     Les luges qui glissent sans laisser place au silence de ce lieu la nuit
     Des cris de joie,
     Des boules de neige,
     Le ciel et ses nuages blancs
     Tout est ici comme l’enfance
     comme un voyage du temps jadis
     Tout est ici comme en vieille France
     Images d’Epinal, simplicité, absence, magie
     C’est la plus belle promenade blanche de ma vie.

    Elodie Santos

    L'orgueil... 


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  • Très bonne journée à vous mes ami(es)
    Gros bisous

    L'orgueil...


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  • Les caresses des yeux
    Les caresses des yeux sont les plus adorables ;
    Elles apportent l'âme aux limites de l'être,
    Et livrent des secrets autrement ineffables,
    Dans lesquels seul le fond du cœur peut apparaître.
    Les baisers les plus purs sont grossiers auprès d'elles ;
    Leur langage est plus fort que toutes les paroles ;
    Rien n'exprime que lui les choses immortelles
    Qui passent par instants dans nos êtres frivoles.
    Lorsque l'âge a vieilli la bouche et le sourire
    Dont le pli lentement s'est comblé de tristesses,
    Elles gardent encore leur limpide tendresse ;
    Faites pour consoler, enivrer et séduire,
    Elles ont les douceurs, les ardeurs et les charmes !
    Et quelle autre caresse a traversé des larmes ?

    Auguste Angellier

    L'orgueil...


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  • Quand par le dur hiver
    Quand par le dur hiver tristement ramenée
    La neige aux longs flocons tombe, et blanchit le toit,
    Laissez geindre du temps la face enchifrenée.
    Par nos nombreux fagots, rendez-moi l'âtre étroit !
    Par le rêveur oisif, la douce après-dînée !
    Les pieds sur les chenets, il songe, il rêve, il croit
    Au bonheur !  il ne veut devant sa cheminée
    Qu'un voltaire* bien doux, pouvant railler le froid !
    Il tisonne son feu du bout de sa pincette ;
    La flamme s'élargit, comme une étoile jette
    L'étincelle que l'œil dans l'ombre fixe et suit ;
    Il lui semble alors voir les astres du soir poindre ;
    L'illusion redouble ; heureux ! il pense joindre
    À la chaleur du jour le charme de la nuit ! 

        Jules Verne

    L'orgueil...


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