Neige
Lorsque l'hiver frappe à ma porte,
Je reste le nez levé vers le ciel
En espérant te voir danser
En flocons virevoltants,
En étoiles blanches,
Et sentir ta douceur froide
Fondre sur mon visage !
Neige.
Que ne donnerais-je
Pour vivre dans ce chalet
Blotti au creux de la forêt,
Que ta blancheur laiteuse recouvre
D'une floconneuse couverture,
Toi, qui descends silencieuse
Sur ce pays, élu de mon cœur !
Admirer ta pureté à l'infini
Derrière les vitres embuées,
Avant que l'homme n'ait foulé
Ta robe immaculée !
Véronique Audelon