-
Par ninie281052 le 19 Décembre 2014 à 00:00
L'Amitié
Comme un arbre, l'amitié grandit au fil des ans.
Ses racines prennent de la vigueur
et lui permettent de devenir grande et forte.
C'est de cette façon que la nôtre s'est développée, et
malgré nos hauts et nos bas,
nous avons vu grandir ce partage de notre quotidien.
Aujourd'hui, pour s'apercevoir que l'autre
a besoin d'un peu d'attention
ou simplement de notre présence,
nul n'est besoin de se parler.
Je remercie la vie de t'avoir mis sur ma route; vraiment,
ce fut l'un des plus beaux cadeaux qu'elle m'a fait.
Tout comme moi,
tu es un arbre qui a essuyé bien des tempêtes et des ouragans.
Contre vents et marées, nous avons toujours su garder le moral,
apprécier le retour du soleil et régénérer nos forces
dans les moments d'accalmie.
Le plus merveilleux pour moi est de voir
que nous sommes encore côte à côte.
Comme deux vieux arbres, nous sommes toujours empreints
de la même vigueur et du même besoin de survie
qui nous ont permis de rester debout jusqu'à ce jour.
La vie nous réserve sûrement encore bien des surprises,
mais rien ne pourra détruire ce merveilleux bien qui nous unit.
Continuons à prendre soin des racines de notre Amitié,
de façon à ce que nous puissions encore longtemps partager
notre quotidien et apprécier chaque jour que nous vivons.Andrée Lapierre.
19 commentaires -
-
Par ninie281052 le 17 Décembre 2014 à 00:00
En marchant le matin
Puisque là-bas s'entrouvre une porte vermeille,
Puisque l'aube blanchit le bord de l'horizon,
Pareille au serviteur qui le premier s'éveille
Et, sa lampe à la main, marche dans la maison,
Puisqu'un blême rayon argente la fontaine,
Puisqu'à travers les bois l'immense firmament
Jette une lueur pâle et calme que la plaine
Regarde vaguement,
Puisque le point du jour sur les monts vient d'éclore,
Je m'en vais dans les champs tristes, vivants et doux ;
Je voudrais bien savoir où l'on trouve une aurore
Pour cette sombre nuit que nous avons en nous !
Que fait l'homme ? La vie est-elle une aventure ?
Que verra-t-on après et de l'autre côté ?
Tout frissonne. Est-ce à moi que tu parles, nature,
Dans cette obscuritéVictor Hugo
11 commentaires -
-
Par ninie281052 le 15 Décembre 2014 à 00:00
A la fenêtre, pendant la nuit
Les étoiles, points d'or, percent les branches noires ;
Le flot huileux et lourd décompose ses moires
Sur l'océan blêmi ;
Les nuages ont l'air d'oiseaux prenant la fuite ;
Par moments le vent parle, et dit des mots sans suite,
Comme un homme endormi.
Tout s'en va. La nature est l'urne mal fermée.
La tempête est écume et la flamme est fumée.
Rien n'est, hors du moment,
L'homme n'a rien qu'il prenne, et qu'il tienne, et qu'il garde.
Il tombe heure par heure, et, ruine, il regarde
Le monde, écroulement.
L'astre est-il le point fixe en ce mouvant problème ?
Ce ciel que nous voyons fut-il toujours le même ?
Le sera-t-il toujours?
L'homme a-t-il sur son front des clartés éternelles ?
Et verra-t-il toujours les mêmes sentinelles
Monter aux mêmes tours .Victor Hugo
16 commentaires
Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique
Suivre le flux RSS des commentaires de cette rubrique