•  Bonne fête des pères...Bon week-end à tous.


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  • Bon jeudi...


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  •  Mon paris la nuit  
    Quand il fait nuit,
    Et que s'illumine Paris,
    Des millions de lumières scintilles,
    Alors mon beau Paris tu brilles,
    Tous les monuments prennent des couleurs d'or,
    Et la Seine montre ses trésors,
    Sous un porche, des amoureux s'enlacent,
    Au bruit d'un métro qui passe,
    Paris et ces mystères,
    Ou il y a toujours de l’animations,
    Jusqu'au Sacré Cœur,
    Aux ruelles pleines de fleurs,
    Et de boutiques de souvenirs,
    Paris ouvre ses portes pour vous accueillir,
    Et pour finir il y a la grande demoiselle,
    Les Parisiens en sont fières,
    Car ici, la nuit,
    Il y a toujours de la vie,
    Avec la Place de la Nation,
    Qui est la Tour Eiffel.

    Jean Claude Lemesle

    Les fraises des bois...


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  • Bon mardi...

    Bon mardi...


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  • Juin
    Les prés ont une odeur d’herbe verte et mouillée,
     Un frais soleil pénètre en l’épaisseur des bois,
     Toute chose étincelle, et la jeune feuillée
     Et les nids palpitants s’éveillent à la fois.
    Les cours d’eau diligents aux pentes des collines
     Ruissellent, clairs et gais, sur la mousse et le thym ;
     Ils chantent au milieu des buissons d’aubépines
     Avec le vent rieur et l’oiseau du matin.
    Les gazons sont tout pleins de voix harmonieuses,
     L’aube fait un tapis de perles aux sentiers,
     Et l’abeille, quittant les prochaines yeuses,
     Suspend son aile d’or aux pâles églantiers.
    Sous les saules ployant la vache lente et belle
     Paît dans l’herbe abondante au bord des tièdes eaux ;
     La joug n’a point encor courbé son cou rebelle,
     Une rose vapeur emplit ses blonds naseaux.
    Et par delà le fleuve aux deux rives fleuries
     Qui vers l’horizon bleu coule à travers les prés,
     Le taureau mugissant, roi fougueux des prairies,
     Hume l’air qui l’enivre, et bat ses flancs pourprés.
    La Terre rit, confuse, à la vierge pareille
     Qui d’un premier baiser frémit languissamment,
     Et son œil est humide et sa joue est vermeille,
     Et son âme a senti les lèvres de l’amant.
    O rougeur, volupté de la Terre ravie !
     Frissonnements des bois, souffles mystérieux !
     Parfumez bien le cœur qui va goûter la vie,
     Trempez-le dans la paix et la fraîcheur des cieux !
    Assez tôt, tout baignés de larmes printanières,
     Par essaims éperdus ses songes envolés
     Iront brûler leur aile aux ardentes lumières
     Des étés sans ombrage et des désirs troublés.
    Alors inclinez-lui vos coupes de rosée,
     O fleurs de son Printemps, Aube de ses beaux jours !
     Et verse un flot de pourpre en son âme épuisée,
     Soleil, divin Soleil de ses jeunes amours !

    Charles Leconte de Lisle

    Les fraises des bois...


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