• Mai (la ronde des mois)
    Bonjour joli mois de Mai
    Qui s'habille encore de gelées matinales.
    Il n'est cependant pas à blâmer
    Car la fin des mauvais jours se signale
    En laissant l'air doux s'installer
    Après la fraîcheur de ses matinées.
    Les pinsons, dans le nid, bien camouflés
    S'affairent pour leurs oisons, toute la journée.
    La nature laisse éclore tous les coloris
    Qu'elle seule sait inventer, mélangeant
    Le vert tendre et le jaune canari
    Le violet et l'orange flamboyant.
    Toutes les palettes sont permises
    A ce mois, tout doux et printanier
    Balayant l'hiver qui agonise,
    Au grand plaisir des jardiniers.

    Dominique Sagne 


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  •  

    Très bonne journée à vous mes ami(es)
    Gros bisous 

     


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  • Entre tes bras.
    Il pleut du soleil en averse
     Lorsque la passion me renverse
     Entre tes bras
     Je me fais chatte et te caresse
     Quand au soir je cherche tendresse
     Entre tes bras
     Le ciel de lit et le septième
     Je le vois souvent et je l'aime
     Entre tes bras
     Des jours des nuits, l'amour sans trêve
     Pour y bercer mes plus beaux rêves
     J'aime tes bras
     Je m'y réfugie dans la peine
     J'y ai mon toit où je suis reine
     Entre tes bras
     Tu es l'homme sûr que j'adore
     Et je me blottirai encore
     Entre tes bras
     Au plus violent de la tempête
     Comme aux plus beaux des jours de fête
     Entre tes bras...
     Quand viendra le dernier voyage
     Je voudrais m'endormir bien sage
     Entre tes bras
     Ton souffle doux sur ma poitrine
     Pour entrer dans la nuit divine
     Entre tes bras.

    Michèle Corti 


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  •  Les yeux
    Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
    Des yeux sans nombre ont vu l'aurore ;
    Ils dorment au fond des tombeaux,
    Et le soleil se lève encore.
    Les nuits, plus douces que les jours,
    Ont enchanté des yeux sans nombre ;
    Les étoiles brillent toujours,
    Et les yeux se sont remplis d'ombre.
    Oh ! qu'ils aient perdu leur regard,
    Non, non, cela n'est pas possible !
    Ils se sont tournés quelque part
    Vers ce qu'on nomme l'invisible ;
    Et comme les astres penchants
    Nous quittent, mais au ciel demeurent,
    Les prunelles ont leurs couchants,
    Mais il n'est pas vrai qu'elles meurent.
    Bleus ou noirs, tous aimés, tous beaux,
    Ouverts à quelque immense aurore,
    De l'autre côté des tombeaux
    Les yeux qu'on ferme voient encore.

    René-François Sully Prudhomme


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