• Septembre que j'affectionne (la ronde des mois)

    Septembre se nomme, le Mai de l'automne
    Et ce n'est pas sans raison que je l'affectionne.

    La température s'adoucit, dans nos contrées
    Pour permettre à l'automne de faire son entrée
    Dans un étalage de couleurs dorées et chaudes
    Afin d'envoyer l'été bouler, d'une chiquenaude.

    La pluie bénéfique refait son apparition,
    Rafraîchissante. Véritable bénédiction.

    On a l'impression, que la nature en souffrance
    Avant de s'endormir ramène l'abondance
    En ajoutant diverses touches de vert,
    Dans les prés et les vallons, avant l'hiver.

    Et, les grappes de raisin sur les ceps de vigne,
    Arrivées à maturité, restent le signe
    Que l'heure des vendanges vient de sonner
    Et qu'elles sont, enfin prêtes à se donner.

    Septembre se nomme, le Mai de l'automne
    Et ce n'est pas sans raison que je l'affectionne.

    Dominique Sagne

    Fleur d'enfance...


    15 commentaires
  • Très bonne journée à vous mes ami(es)
    Gros bisous

    Fleur d'enfance...


    13 commentaires
  • Tristesse d’été
    Le soleil, sur le sable, ô lutteuse endormie,
     En l’or de tes cheveux chauffe un bain langoureux
     Et, consumant l’encens sur ta joue ennemie,
     Il mêle avec les pleurs un breuvage amoureux.
    De ce blanc flamboiement l’immuable accalmie
     T’a fait dire, attristée, ô mes baisers peureux
    ” Nous ne serons jamais une seule momie
     Sous l’antique désert et les palmiers heureux ! ”
    Mais la chevelure est une rivière tiède,
     Où noyer sans frissons l’âme qui nous obsède
     Et trouver ce néant que tu ne connais pas.
    Je goûterai le fard pleuré par tes paupières,
     Pour voir s’il sait donner au cœur que tu frappas
     L’insensibilité de l’azur et des pierres.

    Stéphane Mallarmé

    Fleur d'enfance... 


    19 commentaires
  • Vendanges
    Les choses qui chantent dans la tête
     Alors que la mémoire est absente,
     Ecoutez, c’est notre sang qui chante…
    O musique lointaine et discrète !
    Ecoutez ! c’est notre sang qui pleure
     Alors que notre âme s’est enfuie,
     D’une voix jusqu’alors inouïe
     Et qui va se taire tout à l’heure.
    Frère du sang de la vigne rose,
     Frère du vin de la veine noire,
     O vin, ô sang, c’est l’apothéose !
    Chantez, pleurez ! Chassez la mémoire
     Et chassez l’âme, et jusqu’aux ténèbres
     Magnétisez nos pauvres vertèbres.

    Paul Verlaine


    15 commentaires



    Suivre le flux RSS des articles
    Suivre le flux RSS des commentaires
-->